Chers collègues,
Je voulais vous informer que toutes les formations et activités du collège sont annulées jusqu’à fin avril : atelier de fertilité du 3 Avril, Assemble générale du 9 Avril, Atelier d’échographies obstétricales du 22 Avril. Merci de contacter notre secrétaire en retour de mail qui verra avec vous pour les restitutions des chèques et éventuels remboursements si chèques encaissés.
Vous avez été nombreux à nous solliciter pour connaître la réorganisation à réaliser en réponse à la crise du coronavirus.
Notre rôle de médecins libéraux est CAPITAL pour soulager le système hospitalier.
Il est de notre devoir d’assurer le suivi de grossesse, les échographies obstétricales, les IVG médicamenteuses, les urgences gynécologiques non chirurgicales.
En revanche nous devons évaluer au cas par cas l’intérêt de maintenir une consultation « de routine » : TOUT CE QUI EST REPORTABLE DOIT L’ETRE et vous êtes seul juge de ces reports en discussion avec votre patiente. La réalisation des colposcopies n’échappe pas à cette règle et la SFCPCV s’est juste positionnée en disant que dans la grande majorité des cas la pathologie HPV peut attendre (ce sera en ligne sur le site dans l’après midi pour les médecins et patientes) et c’est à voir avec les patientes.
Bien évidemment, vous devez respecter les mesures barrières et les règles d’hygiène au cabinet. Les masques doivent arriver en pharmacie aujourd’hui ou demain mais nous allons être drastiquement rationné.
Pour info à l’IPC ils disent que les masques peuvent être remis après avoir séché 4 heures à température ambiante (ni chaud ni froid) mais je ne connais pas les sources de ces conseils. Ce n’est pas à exclure dans le contexte de pénurie.
La téléconsultation est d’un réel apport dans ce contexte même s’il est difficile de pouvoir s’inscrire ces derniers jours pour ceux qui ne le faisaient pas avant. Tout ceci est en cours.
Nous sommes conscients des efforts que cette crise sanitaire engendre.
Nous vous enverrons très prochainement le détail des mesures exceptionnelles financières (URSSAF, impôt, CARMF, chômage technique…) pour nous aider à surmonter la perte financière de l’interruption de notre activité.
De plus, il n’est pas exclu selon l’évolution de l’épidémie, que les patientes enceintes suivies dans les hôpitaux doivent basculer sur le suivi en ville idem pour les urgences gynécologiques non chirurgicales.
Je vous demande donc par retour de mail, si vous le voulez bien, de me dire :
-qui a fermé son cabinet
-qui est d’accord pour recevoir des urgences gynéco même de patientes non connues
-qui a la convention IVG et est d’accord pour recevoir des demandes d’IVG
-qui pourrait aider par téléphone au triage des patientes et à l’organisation des soins
L’idée serait de pouvoir orienter les patientes en cas de demande de consultation en urgence. Il ne faudrait pas causer des « dommages collatéraux » par mauvaise prise en charge.
Bien confraternellement,
Dr Julia MARUANI
Présidente du Collège de Gynécologie Médicale Marseille Provence